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Le syndrome de Pancoast et Tobias malin : à propos de 47 cas - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.491 
H. L’Youssfi , H. Jabri, H. Moubachir, W. Elkhattabi, H. Afif
 Service des maladies respiratoires, hôpital 20-Août, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le syndrome de Pancoast et Tobias se définit par l’association d’une tumeur de l’apex, avec lyse costale, et un syndrome de Claude-Bernard Horner. Il représente 5 % de l’ensemble des cancers bronchiques [1].

Méthodes

Nous avons colligé 1084 observations de CB confirmés, parmi eux 47 hommes atteints de ce syndrome, colligés au service des maladies respiratoires, Hôpital 20-Août de Casablanca.

Résultats

La moyenne d’âge est de 60 ans. Le tabagisme était retrouvé chez tous nos patients. La symptomatologie dominée par la douleur thoracique et les névralgies cervicobrachiales a conduit nos patients à consulter chez plusieurs médecins (généralistes et rhumatologues), et traités par des anti-inflammatoires et antalgiques. Le délai moyen entre le début des symptômes et la prise en charge au service de pneumologie était de 4 mois. L’imagerie thoracique a objectivé un processus tumoral avec envahissement costal dans tous les cas, et une lyse du corps vertébral dans 17 cas. La bronchoscopie souple retrouve une sténose tumorale dans 12 % des cas. Le moyen de confirmation diagnostique était représenté par la ponction biopsie transpariétale dans 67 % des cas, la biopsie ganglionnaire périphérique dans 14 % des cas, la thoracotomie dans 19 % des cas et par biopsie de la masse pariétale dans 1 cas. Le type histologique est dominé par le carcinome épidermoïde dans 65 % des cas, l’adénocarcinome dans 34 % des cas. Le traitement s’est basé sur une radio-chimiothérapie chez 44 patients.

Conclusion

Il ressort de cette étude, que le syndrome de Pancoast est Tobias reste fréquent comme mode révélateur du carcinome bronchogénique, la prédominance du cancer épidermoïde, et le nombre important des patients qui ont consulté initialement chez d’autres spécialistes, qui n’ont pas pensé à ce syndrome [2].

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A208 - janvier 2017 Retour au numéro
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